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PROGRAMME ÉCOSYSTEME ET TRANSFORMATION NUMERIQUES

La première session ordinaire au titre de l’année 2020 du comité de revue du programme budgétaire « ECOSYSTEME ET TRANSFORMATION NUMERIQUES »

La première session ordinaire au titre de l’année 2020 du comité de revue du programme budgétaire « ECOSYSTEME ET TRANSFORMATION NUMERIQUES » s’est tenue à Ouagadougou le mardi 28 juillet 2020 sous la présidence de Monsieur Kisito TRAORE, président dudit comité, par ailleurs Secrétaire général du Ministère du Développement de l’Économie Numérique et des Postes et Président du Conseil d’Administration de l’ANPTIC.

Dans son discours d’ouverture, Monsieur Kisito TRAORE a, après avoir souhaité la bienvenue aux participants, à indiquer que cette session intervient après une réorganisation majeure traduite dans la Loi de finances 2020 qui, schématiquement, a vu le précédent programme budgétaire « Télécom/TIC » subdivisé en deux, notamment le programme budgétaire « Écosystème et transformation numériques » et le programme budgétaire « Développement d'infrastructures de communications électroniques ». Cette réorganisation devrait apporter plus d’efficacité au suivi des projets du ministère.

Les travaux des acteurs de l’écosystème ont porté notamment, pour chacun des 3 projets (e-Burkina et BODI, PeCM), sur les points suivants : l’examen des états financiers des projets au 31 décembre 2019 et des rapports d’audit ; l’examen et approbation des rapports d’inventaire des biens des projets au 31 décembre 2019 ; l’examen de l’état d’avancement de l’exécution des projets au 30 juin 2020 ; l’examen et l’adoption des plans d’exécution 2020 révisés des projets ; l’examen de l’état de mise en œuvre des recommandations relatives aux projets au 30 juin 2020 ; l’examen et l’adoption des rapports d’achèvement du projet BODI et les informations relatives à la clôture du PeCM ; l’examen et l’adoption du manuel des procédures administratives et financières du projet e-Burkina ; et enfin l’examen et l’adoption du rapport de revue à mi-parcours du projet e-Burkina.
Au compte du projet e-Burkina
L’état d’exécution des activités au 30 juin 2020 donne un taux global de 25,29% tandis que celui de Juin 2019 était de 37,07%. Cela s’explique par un certain nombre de facteurs socio-économique et la crise sanitaire.
Le projet e-Burkina a permis de développer des Applications transformatrices de l’administration :
-La réalisation des sites web des ministères et des institutions et e-services
-La plateforme de Circuit Intégré de Mission (CIM) qui gère de bout en bout en bout l’ensemble du circuit des missions de l’administration
-Le Système Intégré de Gestion des Établissements Publique de l’État (SIGEP) en cours de déploiement dans 11 ministères.

-Le Système Intégré de Gestion Électronique des Documents en cours de déploiement dans un certain nombre EPE

Comme perspectives pour le reste de l’année 2020, il est prévu entre autres :
-La signature de contrats d’activités à gros budget (Etude du RESINA, e-Rural, Sécurisation S.I de l’Administration) ;
-La finalisation du déploiement des plateformes sur le G-Cloud pour les sites pilotes et inauguration ;
-Le lancement des marchés pour ne pas avoir à le faire en 2020 ;
-La mise en œuvre les formations du plan de formation du personnel IT.
Au compte du projet BODI
Lancé en 2015 par l’État burkinabè avec l’appui de la Banque mondiale et Open Data Institute, le projet Burkina Open Data Initiative (BODI) a contribué à jeter les bases de la transparence, de la redevabilité et de la responsabilité à l'échelle nationale par l’ouverture des données non sensibles. 
L’objectif général poursuivi par BODI était de contribuer à la promotion de la libération des données non sensibles.  
Malgré les difficultés rencontrées, les taux d’exécution physique et financière, respectivement de 79,01% et de 72,83% sont satisfaisants. 
Notons que le projet BODI en fin d’exécution a permis de mettre en place un cadre au niveau du Burkina, en ce qui concerne, la gestion et le suivi également de développer des plateformes dans le domaine de l’éducation, de l’eau et du secteur rural qui sont fonctionnels. Il s’agit notamment de :
-OPEN DATA : www.opendata.gov.bf
-OPEN ELECTION : www.data.gov.bf
-NENDO: www.nendo.gov.bf
- CARTEAU : www.carteau.gov.bf
Ce projet orienté sur l’ouverture des données non sensibles, qui est le premier du genre, au Burkina Faso a par ailleurs constitué une source importante d’apprentissage pour l’ensemble des parties prenantes et a permis de tirer des leçons mais également les insuffisances enregistrées qui sont de nature à servir de base pour la conception et la mise en œuvre de projets à venir. 
Les perspectives envisagées sont :
-Continuer des activités de données ouvertes à travers le projet e-Burkina ;
-continuer des activités de données ouvertes par des organisations de la société civile ;
-Maintenir les plateformes existantes par les bénéficiaires.
Quant au Projet e-conseil des ministres Ils s’agissaient de partager des informations relatives à la clôture du projet.
Lors de son mot de clôture président n’a pas manquer une fois de plus de rappeler au comité l’importance de prendre en comptes les observations dans la diligence afin de permettre un meilleur suivi de la performance des chantiers numériques.