Placée sous la présidence de Madame Hadja OUATTARA/SANON, Ministre de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, la cérémonie officielle d’ouverture des assises sur le RESINA a eu lieu à Bobo-Dioulasso pour les participants et  depuis Ouagadougou pour les ministres. Cette cérémonie   a connu la présence de plusieurs personnalités dont les autorités régionales des Hauts Bassins représentées au plus haut niveau par le Gouverneur, Monsieur Antoine ATIOU et le 1^er adjoint du Maire. A Ouagadougou, Madame la Ministre en charge de l’Économie Numérique avait à ses côtés, sa collègue ministre déléguée en charge du Budget, Madame Edith Clémence YAKA, invitée d’honneur des Assises sur le RESINA.

Après le mot de bienvenue du 1er adjoint au maire de Bobo Dioulasso, Monsieur Martin COULIBALY, qui s’est réjoui du  choix porté sur la ville de Sya pour abriter ces assises en vue d’améliorer le RESINA, la présidente du comité d’organisation des assises, Dr Aminata ZERBO/SABANE, par ailleurs Directrice Générale de l’ANPTIC a réaffirmé l’engagement de sa structure à jouer pleinement sa partition pour que cette infrastructure de l’administration burkinabè puisse répondre aux attentes des différents acteurs tout en insistant sur la nécessaire mobilisation des ressources de financement stables en cohérence avec cette exigence de qualité. Pour cela, elle a demandé aux participants de ne pas céder à l’excuse de « ça ne marche pas » pour laisser mourir ce bel investissement, mais d’être plutôt exigeants quant à la qualité de services qu’ils sont en droit d’attendre de l’ANPTIC.

Quant à la ministre déléguée au Budget, Madame Edith Clémence YAKA , elle a noté que le RESINA a pris avec le temps de l’envergure et mérite aujourd’hui d’avoir une attention particulière. Saluant la tenue de ces assises, elle a tenu à rappeler que celles-ci vont permettre de jeter un regard rétrospectif et prospectif afin de faire un diagnostic sans complaisance du RESINA et dégager des pistes pour garantir sa pérennité. Prononçant le discours d’ouverture, la Ministre Hadja OUATTARA/SANON s’est réjouie de la mobilisation des différents acteurs pour dégager les voies et moyens pour améliorer le RESINA. Il s’agit d’un réseau essentiel pour la modernisation et le développement de l’administration de notre pays et qui peine aujourd’hui à remplir efficacement sa mission, fait-elle remarquer.

« Il faut mettre le doigt sur ce qui ne marche pas. Il est important que nous puissions mettre tout en œuvre pour une meilleure prise en charge du réseau informatique national de l’administration », a insisté la ministre en charge de l’économie numérique. A l’en croire, le RESINA n’est pas confronté seulement à un problème de financement, mais aussi à un problème d’organisation et il faut définir le rôle de chaque acteur. Les participants à ces assises doivent définir une feuille de route. En attendant, Madame Edith Clémence YAKA a pris l’engagement d’être le porte-parole auprès du ministre en charge des finances pour défendre la cause du RESINA qui est incontestablement un levier central de développement et de la transformation digitale au Burkina Faso. A titre d’exemple simple et palpable, elle a rappelé à l’assistance que pour des raisons indépendantes de leur volonté, elle et madame la ministre de l’économie numérique n’ont pas pu effectuer le voyage sur Bobo Dioulasso, mais grâce à la fonctionnalité du RESINA elles y sont par visioconférence.

DCRP/ANPTIC